Stade d’Olembe : le casse-tête camerounais du canadien Magil

Ayant remplacé l’italien Piccini pour achever le complexe sportif, l’entreprise est sous la pression de ses sous-traitants, qui lui réclament plus de 18 millions d’euros, et se heurte au refus de Yaoundé de payer un montant équivalent tant qu’elle ne justifie pas l’utilisation de quelque 64 millions d’euros.

Des ouvriers de l’entreprise Magil près du terrain du stade d’Olembe à Yaoundé, en août 2021. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP

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Publié le 31 mars 2022 Lecture : 4 minutes.

Une dizaine de personnes assises à l’arrière de deux pick-up de la police, embarquées pour le commissariat du 1er arrondissement de Yaoundé, le 22 mars. L’image de sous-traitants locaux du chantier du complexe sportif d’Olembe, ayant accueilli entre autres le match d’ouverture et la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football que le Cameroun vient d’organiser, a fait le tour des réseaux sociaux.

Interpelés une seconde fois, en un mois, pour avoir bruyamment revendiqué le paiement de 2,3 milliards de F CFA (plus de 3,5 millions d’euros) sur les installations de Magil Construction Corporation, chargé du projet après l’éviction de l’italien Piccini, ils seront relâchés tard dans la nuit.

Rien ne semble avancer, mais nous irons jusqu’au bout.

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