Aérien : « L’engouement pour l’aviation d’affaires n’est pas retombé »

Boostée par l’effondrement de l’offre commerciale et la fermeture des frontières, la demande de location de jets privés a explosé sur le continent, comme l’explique le directeur général de la société suisse Tag Aviation.

Les membres d’un équipage de Tag Aviation devant un jet Challenger 650. © Tim Wallace

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Publié le 24 avril 2022 Lecture : 4 minutes.

Pendant la crise du Covid-19, l’arrêt de la quasi-totalité des vols commerciaux internationaux a eu pour conséquence une hausse soudaine de la demande de jets privés. Des effets qui perdurent, même si les compagnies classiques ont généralement restauré des programmes de vols proches des niveaux de 2019.

C’est ce que confirme à Jeune Afrique Florent Sériès, directeur général de la société suisse Tag Aviation, qui, sans dévoiler le chiffre d’affaires de la société, évalue à 10 % la part de l’Afrique dans son activité.

Tag Aviation emploie plus de 400 pilotes et opère en moyenne 8 500 heures de vols par an. Fondée en 1966 sous le nom Aeroleasing (Genève), la société a recentré en 2019 ses activités sur la gestion des quelque 90 avions qu’elle a en management, la location de vols charters – pour laquelle elle dispose de 15 avions en propre et de la flotte d’un réseau de partenaires – et le conseil en acquisition.

Jeune Afrique : Quelles destinations africaines ont été les plus demandées pendant la pandémie ? 

Florent Sériès : Il s’agit essentiellement de « destinations plaisir », comme le Maroc ou Zanzibar.

L’engouement pour le jet privé constaté pendant le Covid est-il retombé maintenant que les compagnies commerciales tendent à reprendre leurs activités normales ? 

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Pas vraiment. Le gros pic de l’été 2020 était en partie retombé avec la deuxième vague. Mais la demande est revenue au printemps 2021 et n’est pas redescendue depuis. Nous assistons en outre depuis la fin de l’année 2021 au retour des vols professionnels qui reprennent le devant du marché. Nous sommes donc dans une phase très active.

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