En Afrique du Sud aussi, les cabinets de conseil sont montrés du doigt
Alors que le recours aux consultants par le gouvernement français fait polémique, les mêmes firmes – McKinsey en tête – ont été citées dans le plus gros scandale de corruption en Afrique du Sud.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/04/08/jad20220408-ass-afdus-corruption-01-1256x628-1649415922.jpg)
Des membres de Future South Africa manifestent devant les bureaux de McKinsey, le 5 octobre 2017 à Sandton. © Felix Dlangamandla/Foto24/Gallo Images/Getty Images
« Laissez-moi commencer par un mot : désolé. » La scène se déroule le 9 juillet 2018. Ce jour-là, le grand patron de McKinsey vient en personne demander pardon aux Sud-Africains. Dans un long discours contrit, Kevin Sneader reconnaît les « erreurs » commises par son entreprise, laquelle est accusée d’avoir surfacturé Eskom pour des expertises inutiles. Face au scandale, McKinsey a remboursé un
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »