Mali : pourquoi la Minusma ne peut toujours pas enquêter à Moura
Après que plusieurs centaines de personnes ont été tuées dans ce village du centre du Mali, la mission onusienne se heurte au refus des autorités de laisser ses hommes enquêter sur le terrain.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/04/12/51741384793_d4ddcad329_k-1256x628.jpg)
El-Ghassim Wane (au centre), le chef de la Minusma, le 10 décembre 2021 à Douentza, sur une base de Casques bleus togolais. © Flickr Creative Commons / MINUSMA/Harandane Dicko
Le 9 avril, le colonel Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale, a mené une délégation gouvernementale à Moura (centre) où entre 200 et 400 personnes, selon les différentes sources, ont été tuées fin mars dans une opération « antiterroriste » de l’armée malienne et des mercenaires de Wagner.
Malgré une demande formulée début avril, les enquêteurs de la Minusma, la mission des Nations unies au Mali n’ont, eux, toujours pas reçu l’autorisation d’aller enquêter sur ce que beaucoup dénoncent comme un « massacre ». Selon une source interne à la mission, les autorités du pays affirment que leur requête est toujours « à l’étude ».
Vol de reconnaissance
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Sanctionné par la CAF, Samuel Eto’o échappe au pire
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Entre le Gabonais Oligui Nguema et ses voisins, tout va presque bien
- Sonangol obtient le feu vert d’Alassane Ouattara pour la vente de ses parts dans la SIR
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux