Dette africaine : nouvelles charges contre les agences de notation

« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (2/4). Les leaders mondiaux de la notation financière sont à nouveau confrontés à une salve de critiques portées par une soixantaine d’acteurs du développement. Explications et éléments de réponse des institutions mises en cause.

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Publié le 12 mai 2022 Lecture : 4 minutes.

« Une analyse détaillée a montré que 61 des 154 États souverains notés ont été déclassés par au moins une des trois grandes agences de notation pendant la pandémie de Covid-19. Les pays en développement ont été [affectés] par la quasi-totalité des dégradations de notes souveraines, l’attribution de perspectives négatives et les révisions de notes », relève le Rapport 2022 sur le financement du développement durable, publié le 12 avril.

Réalisé par une soixantaine d’institutions multilatérales, parmi lesquelles le FMI et la Banque mondiale mais également le Comité de Bâle sur la supervision bancaire, l’Association internationale des régulateurs de l’assurance et le Conseil de stabilité financière, ce rapport consacre un long développement – largement passé inaperçu – à l’impact jugé préjudiciable des décisions des agences de notation.

Sévérité partielle

L’étude fait notamment le parallèle entre la sévérité de Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings, leaders mondiaux de la notation financière, vis-à-vis des pays du Sud et leur relative mansuétude à l’égard des nations riches.

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