Cameroun- Russie : les dessous d’un rapprochement 

La signature, le 12 avril, d’un accord de défense entre Yaoundé et Moscou est le fruit d’une lutte d’influence dans l’entourage du président Biya. 

Le président Paul Biya, ici à Yaoundé, le 6 novembre 2018. © Étienne Mainimo/EPA/MAXPPP

Publié le 22 avril 2022 Lecture : 3 minutes.

Plusieurs choix en matière de coopération et de politique étrangère suscitent de profonds désaccords au sommet de l’État camerounais. Paul Biya est en effet sous la pression d’un groupe issu de l’État-major général de l’armée, représenté par son chef d’État-major particulier, le général de brigade aérienne Emmanuel Amougou.

Le président camerounais s’est tourné vers la Russie pour satisfaire ce clan, qui, partisan de la manière forte face aux insurgés islamistes dans l’Extrême-Nord et aux séparatistes anglophones, s’oppose à un autre clan, mené, lui, par ceux qui sont favorables aux négociations, comme le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.

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