Sécurité aérienne : l’armée française inquiète l’Asecna
La multiplication des vols militaires français en Afrique n’est pas du goût de l’Asecna. En cause : un sérieux manque de transparence.
![Trois Mirage 2000 D français à l’aéroport de Bamako, en juin 2013. © EMA/Marine nationale française](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/03/14/014032014161711000000miragebamakok.jpg)
Trois Mirage 2000 D français à l’aéroport de Bamako, en juin 2013. © EMA/Marine nationale française
L’intensification des vols de l’armée française au départ des aéroports dont elle a la charge (Bamako, N’Djamena, Niamey et Ouagadougou, notamment) inquiète l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Non seulement les appareils militaires ne fournissent pas aux services de l’Agence tous les détails de leurs vols, mais des aménagements (hangars pour avions, bretelles sur les pistes) ont également été effectués sur certaines aérogares à son insu.
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