Algérie : la chute de Tayeb Louh, un ministre naguère tout-puissant
Proche d’Abdelaziz Bouteflika, l’ancien ministre de la Justice est accusé d’avoir couvert les agissements des hommes d’affaires de l’entourage de l’ex-chef de l’État.
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Tayeb Louh. © Zebar
Le quotidien de Tayeb Louh, 70 ans, qui a dirigé le département de la Justice pendant presque six ans (de 2013 à 2019), est ponctué par des présentations à la barre pour rendre compte devant des magistrats de l’accusation « d’entrave au bon fonctionnement de la justice ».
Comprendre : le verrouillage des dossiers de corruption dans lesquels étaient impliqués plusieurs membres du gouvernement et des hommes d’affaires proches de l’ex-président Bouteflika. L’ancien ministre algérien de la Justice, en poste sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, fait l’objet de deux poursuites judiciaires.
Il est sous les verrous depuis août 2019. Il a été condamné en première instance en mars 2022 à trois ans de prison ferme, alors que le procureur de la République, lui, réclamait dix ans de prison ferme. Lors de l’appel, le 4 mai, ce dernier a de nouveau requis cette peine contre l’ancien ministre.
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