Côte d’Ivoire : les dessous de l’arrivée d’African Parks

En discussions depuis plusieurs mois, le partenariat entre les autorités ivoiriennes et l’ONG sud-africaine de conservation de la nature n’est toujours pas effectif. Explications.

Des rangers d’African Parks, au parc de la Pendjari, en janvier 2018. © Stefan Heunis / AFP

Publié le 3 juin 2022 Lecture : 2 minutes.

Officiellement, African Parks Network (APN) évoque de simples « pourparlers avec les autorités ivoiriennes ». Toutefois, le parc de la Comoé, l’une des zones protégées les plus vastes d’Afrique de l’Ouest avec ses 1 149 450 hectares, devrait bien voir débarquer les rangers de l’ONG sud-africaine de conservation de la nature. Leur arrivée s’inscrit dans le cadre d’une convention entre les gouvernements du Bénin où ils se sont vus confier la gestion des parcs de la Pendjari et du W, frontaliers avec le Burkina Faso et le Niger – et de la Côte d’Ivoire.

Alassane Ouattara, le chef de l’État ivoirien, a donné son accord fin mars, mais la signature de ce partenariat, prévue en avril, a été retardée. Le projet devrait finalement être présenté en conseil des ministres dans les prochaines semaines. En cause, la dégradation de la situation sécuritaire dans le nord du Bénin, cible d’une vingtaine d’attaques terroristes depuis la fin de l’année 2021. En février 2022, quatre rangers béninois ont été tués dans le parc du W, puis, début avril, trois soldats ont péri dans le parc de la Pendjari.

Dans la foulée, African Parks a, selon nos sources, demandé un délai supplémentaire à la Côte d’Ivoire.

Tensions avec l’Office ivoirien des parcs et réserves

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