Russie-France : le Mali au cœur d’une guerre froide à l’ONU

Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies ouvrira les débats sur l’avenir de la Minusma le 13 juin, la bataille fait rage entre Paris et Moscou, qui menace d’utiliser son droit de veto. Plongée dans les coulisses, à New York. 

Sergueï Lavrov et Abdoulaye Diop, en septembre 2021 aux Nations unies. © Russian Foreign Ministry / Sputnik via AFP

Publié le 10 juin 2022 Lecture : 2 minutes.

Le bras de fer entre les pays occidentaux et la Russie se poursuit au siège des Nations unies, à New York. Les services diplomatiques de la Russie, menés par l’ambassadeur Vassili Nebenzia, et ceux de la France, dirigés par Nicolas de Rivière, sont focalisés sur la date du 13 juin. C’est en effet ce lundi que le Conseil de sécurité doit commencer à débattre du renouvellement ou non, et dans quelles conditions, du mandat de la Minusma. Le vote aura lieu le 29 juin.

Selon nos sources, les représentants de Paris s’activent déjà depuis plusieurs semaines afin de convaincre les autres membres du Conseil d’accorder un nouveau mandat à la mission de l’ONU au Mali, voire, si possible, de renforcer ses prérogatives en matière de droits humains. La France souhaite proposer une résolution en ce sens. Elle a déjà engrangé les soutiens des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Irlande et de la Norvège. En revanche, ceux de la Chine, de la Tunisie, de l’Inde, du Kenya ou du Gabon ne sont pas acquis.

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