Maroc : Hammouchi rencontre les directeurs de la CIA et du FBI

Lutte contre le terrorisme, coopération sécuritaire et le démantèlement de cellules criminelles étaient au cœur des entretiens entre le directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire et ses homologues américains, cette semaine à Washington.

Abdellatif Hammouchi est à la tête de la DGST et de la DGSN. © FADEL SENNA / AFP

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Publié le 17 juin 2022 Lecture : 2 minutes.

Après le sommet sur la lutte contre Daech sous la présidence du ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita et du secrétaire d’État Antony Blinken, qui s’est tenu à Marrakech en mai, et l’exercice militaire d’African Lion qui aura lien la dernière semaine de juin, tout porte à croire que le royaume veut désormais se positionner en puissance sécuritaire et non plus seulement en chantre du soft-power.

Avec notamment une coopération renforcée entre les services de la Direction générale de la sécurité du territoire (DGST), la DGSN, les services de renseignements et les agences américaines. Ce dont témoigne la tournée du patron du pôle DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi, cette semaine (les 13 et 14 juin) aux États-Unis.

La lutte contre le terrorisme exige une coopération régionale et internationale

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Accompagné d’une délégation sécuritaire composée de directeurs et de cadres des services centraux de la DGST, il a effectué des séances de travail avec Avril Haines, directrice du renseignement national américain, William Burns, directeur de la CIA (Central Intelligence Agency) et Christopher Wray, directeur du FBI (Federal Bureau of Investigation).

Stratégie globale

Les discussions ont porté sur les différents défis sécuritaires et les menaces que représentent les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé dans de nombreuses régions du monde, notamment dans la région du Sahel, du Sahara, du Moyen-Orient et de l’Europe, ainsi que sur les mécanismes et les moyens pour faire face à ces risques.

Il a également été convenu de l’importance de coordonner les efforts conjoints et de développer des mécanismes de surveillance, en cohérence avec ce qu’avait souligné le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, quand il déclarait en juin 2021 lors de l’inauguration du siège du bureau du programme des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique (ONUCT), à Rabat : « La lutte contre le terrorisme exige une coopération régionale et internationale. »

Pour rappel, la coopération entre Rabat et Washington a débuté il y a plusieurs années, et avait déjà été saluée par le département d’État américain, dont le rapport 2020 sur le terrorisme mettait en avant la politique marocaine de lutte contre l’extrémisme violent, faisant observer que « le Maroc a mis en place une stratégie globale en la matière qui privilégie le développement économique et humain, outre la lutte contre la radicalisation et le contrôle de la sphère religieuse ».

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