Pourquoi le Gabon et le Togo ont voulu rejoindre le Commonwealth
Le Gabon et le Togo seront officiellement admis au sein de l’organisation le 25 juin prochain. À la clé, de potentielles retombées économiques.
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Des drapeaux représentant les pays du Commonwealth à l’extérieur du Centre des congrès de Kigali, qui accueille la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Kigali, au Rwanda, le 22 juin 2022. JEAN BIZIMANA/REUTERS© JEAN BIZIMANA/REUTERS
À première vue, le Togo et le Gabon n’ont pas grand chose à faire au sein du Commonwealth, une organisation initialement destinée à réunir les pays ayant eu en commun d’avoir prêté allégeance à la couronne britannique et qui compte déjà 54 membres. Samedi 25 juin, ces deux pays historiquement francophones l’intègreront pourtant lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement organisé au Rwanda, qui a lui rejoint le Commonwealth en 2009.
L’ancienne colonie belge, historiquement francophone elle aussi mais néanmoins dirigée par une élite majoritairement anglophone, n’est pas le seul État-membre n’ayant jamais connu la colonisation britannique. Avant lui, le Mozambique, ex-colonie portugaise, avait ouvert le bal en obtenant son admission en 1995, à la surprise générale.
Rapprochement culturel
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