RDC : à Makala, les oubliés de la grâce de Kabila
Une quarantaine de condamnés de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, ne sont pas concernés par la mesure de grâce prise par Joseph Kabila. Ils sont suspectés de complicité dans l’assassinat de l’ancien président, Laurent-Désiré Kabila.
Ce sont les laissés-pour-compte de la grâce présidentielle signée le 23 octobre au matin par Joseph Kabila. Incarcérés depuis plus de douze ans à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, pour leur participation présumée (et, de l’avis général, non prouvée) à l’assassinat de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila, une quarantaine de condamnés (dont douze à la peine capitale) ont vu s’évanouir leur rêve de libération. La plupart d’entre eux, parmi lesquels une femme, Nelly Tyite, l’ancienne secrétaire particulière de Kabila père, sont malades. "Et tous sont effondrés", confie à J.A. le fils de Nono Lutula, ex-conseiller spécial à la sécurité et figure de proue, aux côtés du général Yav Nawej et du colonel Eddy Kapend, des "damnés de Makala". Reste un ultime espoir : que leurs noms soient inclus dans la liste complémentaire de détenus concernés par la loi d’amnistie qui doit être discutée au Parlement.
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