Bénin : comment Patrice Talon tente d’enrayer la menace jihadiste

Les autorités béninoises renforcent les moyens matériels et humains. Et misent sur la sensibilisation de la population face aux stratégies de recrutement des jihadistes.

Fructueux Gbaguid chef d’état-major (Bénin)© DR Fructueux Gbaguid chef d’état-major (Bénin) © DR

Publié le 5 juillet 2022 Lecture : 3 minutes.

Au Bénin, les attaques terroristes ont tendance à devenir monnaie courante. Depuis fin 2021, une dizaine de localités ont été ciblées dans le nord du pays, notamment près de la frontière avec le Burkina Faso. À chaque incursion des « groupes armés », ce sont les forces de défense et de sécurité qui sont visées. La dernière attaque, survenue dans la nuit du 25 au 26 juin 2022, a fait au moins deux victimes dans le rang des soldats béninois. Face à la recrudescence de ces actes, le gouvernement a orienté sa stratégie vers le renforcement des moyens d’interventions militaires, en même temps qu’il a décidé de réviser l’encadrement du territoire national.

Renforts humains et matériels

« Le gouvernement, conscient de cette situation, nous a instruits afin que le maillage territorial soit revu », assure le général Fructueux Gbaguidi qui évoque « d’énormes moyens » mis en place. Nommé chef d’état-major général en avril 2022 par Patrice Talon, cet officier supérieur a pour mission prioritaire de mener la lutte contre le terrorisme. Un combat qui, sur le terrain, passe notamment par la collaboration avec les écogardes d’African Parks, l’ONG présente sur l’ensemble du continent à laquelle Cotonou a confié la gestion des parcs du W et de la Pendjari.

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