Mali : la classe politique soulagée mais prudente après la levée des sanctions de la Cedeao

Réunis à Accra, au Ghana, ce 3 juillet, les chefs d’État de l’institution sous-régionale ont levé les sanctions économiques et financières imposées depuis janvier. Une décision saluée par la classe politique de Bamako, qui appelle à tout faire pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Les chefs d’État de la Cedeao, réunis le 3 juillet 2020 à Accra, au Ghana. © FRANCIS KOKOROKO/REUTERS.

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 4 juillet 2022 Lecture : 3 minutes.

Cela faisait près de six mois que le Mali avait été placé sous embargo financier et économique par l’instance sous-régionale. Des sanctions finalement levées ce 3 juillet lors du sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui s’est tenu à Accra, au Ghana.

« L’adoption des textes portant sur la création d’un organe unique de gestion des élections, l’élaboration d’un chronogramme de la transition, son mécanisme de suivi en particulier, nous ont amené à décider de lever les sanctions économiques et financières appliquées au Mali », a ainsi déclaré l’Ivoirien Jean-Claude Brou, président de la Commission de la Cedeao (auquel a succédé le Gambien Oumar Touray ce 3 juillet), devant la presse.

Rassurer

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Sanctions contre le Mali : Mohamed Bazoum et Faure Gnassingbé, irréconciliables ?

Mali : pourquoi la suspension des sanctions reste sans effet

Contenus partenaires