Négociations sur le nucléaire iranien : les raisons du blocage

Doha a brièvement accueilli un round de négociations, qui s’est soldé par un échec. Mais le Qatar, qui joue le rôle de discret messager, ne renonce pas à rapprocher les points de vue. Explications.

Les ministres des Affaires étrangères qatari, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, et iranien, Hossein Amirabdollahian, lors de la visite du premier à Téhéran, le 6 juillet 2022. © Majid Asgaripour/WANA via REUTERS

Publié le 7 juillet 2022 Lecture : 3 minutes.

Signés en 2015 après de nombreuses années de négociations, les accords sur le nucléaire iranien ont été relancés par l’administration de Joe Biden. Les Etats-Unis s’en étaient retirés unilatéralement en 2018, sur décision de l’ex-président Donald Trump. Alors que les discussions étaient sur le point d’aboutir en février, la guerre en Ukraine a rebattu les cartes. Les pourparlers, qui impliquent l’Iran, l’Union européenne et le groupe dit P5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) ont été quelque peu freinés par la Russie en mars, Moscou ayant exigé que les sanctions qui la visent ne concernent pas la coopération commerciale avec l’Iran. Une demande alors jugée « hors sujet » par Antony Blinken, le secrétaire d’État américain.

Depuis, le Qatar, qui développe depuis plusieurs années une diplomatie de la médiation, est entré dans la danse pour accueillir à Doha des négociations indirectes. Selon nos informations, c’est la partie iranienne qui a réclamé ce changement, estimant que Vienne, où se déroulaient jusqu’alors les discussions, ne constituait pas un terrain neutre. C’est ainsi que les différents pays impliqués ont repris leurs échanges à Doha, entre le 28 et le 30 juin. Mais ils se sont à nouveau soldés par un échec.

Nouvelles exigences iraniennes

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires