Richard Randriamandranto : « L’océan Indien suscite de nombreuses convoitises »

Nommé en mars, le chef de la diplomatie malgache préside le conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien jusqu’en février 2023. Parmi ses priorités : la relance post-Covid, la sécurité maritime et la sécurité alimentaire. Entretien.

Richard Randriamandranto, le ministre malgache des Affaires étrangères, le 1er août 2022 à son domicile, à Antananarivo. © RIJASOLO / RIVA PRESS pour JA

Publié le 5 septembre 2022 Lecture : 5 minutes.

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Océan Indien : la solidarité insulaire au centre du jeu

Les Comores, Madagascar, Maurice, la Réunion et les Seychelles… Les cinq membres de la Commission de l’océan Indien (COI), qui s’apprête à célébrer ses 40 ans, multiplient les projets pour relancer leurs économies fragilisées par la pandémie de Covid-19. Et pour prendre enfin toute leur place dans les échanges entre l’Afrique et l’Asie.

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« Un porte-voix commun », c’est ainsi que Richard Randriamandranto, le chef de la diplomatie malgache, définit la Commission de l’océan Indien (COI). L’ancien ministre de l’Économie et des Finances a été nommé le 16 mars 2022 à la tête du ministère des Affaires étrangères de la Grande Île, en remplacement de Patrick Rajoelina. Il succède aussi à ce dernier à la présidence du conseil des ministres de la COI, dont Madagascar assure la présidence tournante jusqu’en février 2023.

Si la Commission a défini une dizaine d’axes de coopération régionale, le chef de la diplomatie malgache cible surtout trois priorités : la relance post-Covid, la sécurité maritime et la sécurité alimentaire. Richard Randriamandranto annonce aussi qu’il proposera la tenue d’un sommet des chefs d’État avant la fin de la présidence malgache, alors qu’une rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays membres pourrait être organisée autour d’octobre.

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