Guinée : après les manifestations, la chasse aux organisateurs est ouverte
Deux responsables du FNDC, dont le coordonnateur, Foniké Menguè, et le secrétaire exécutif de l’UFR de Sidya Touré ont été arrêtés suite aux dernières marches de protestation, faisant grandir la colère des politiques contre la junte.
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Des manifestants bloquent une rue, le 28 juillet à Conakry. © Cellou Binani/AFP
Le nombre de morts de ces journées de violence est passé à quatre, selon un bilan concordant du Front national de la défense de la constitution (FNDC), à l’origine du mot d’ordre, et de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH).
Les organisateurs de la manifestation, non autorisée par les autorités, évoquent par ailleurs une centaine d’interpellations quand le parquet du tribunal de première instance de Dixinn en dénombre une soixantaine. Les procès de ces manifestants s’ouvriront dès ce lundi 1er août, comme le veut la procédure de flagrant délit.
Interpellations tous azimuts
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