RDC : l’avenir de plus en plus incertain de la Monusco
Le gouvernement congolais vient de demander l’expulsion du porte-parole de la mission des Nations unies, alors que les manifestations contre les Casques bleus se multiplient dans l’Est du pays.
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Un camion militaire de la MONUSCO patrouille sur la route reliant Beni à Mangina, dans la province du Nord-Kivu, le 23 août 2018. ©John WESSELS / AFP
Confronté depuis la fin du mois de juillet à une série de manifestations réclamant le départ de la Mission des nations unies en RDC (Monusco), les autorités congolaises ont choisi de durcir le ton. Dans un courrier daté du 28 juillet, le ministère congolais des Affaires étrangères a réclamé l’expulsion du porte-parole de la mission, Mathias Gillmann, dont la présence sur le territoire national n’est, selon les autorités, « pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité ».
« Déclarations indélicates »
Dans cette lettre, le porte-parole de la Monusco se voit notamment reproché des déclarations « indélicates et inopportunes » qui ont, selon le ministère congolais contribué à l’exacerbation des tensions, mais qui ne sont pas détaillées dans le courrier. Le 26 juillet, Patrick Muyaya, ministre de la Communication avait déjà dénoncé « des déclarations des différents porte-paroles des Nations unies que nous avons considérées comme maladroites et qui ont ravivé le feu ».
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