Mali-France : le coup de poker d’Assimi Goïta à l’ONU peut-il réussir ?

En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, participe à une réunion avec son homologue russe à Moscou, le 20 mai 2022. © Yuri KADOBNOV / POOL / AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024 FATOUMATA-DIALLO_2024

Publié le 19 août 2022 Lecture : 2 minutes.

La diplomatie malienne aura-t-elle, dans les prochains jours, l’occasion de présenter les preuves, qu’elle affirme détenir, du soutien apporté par la France aux terroristes du Mali ? C’est en tout cas dans cette optique que, dans une lettre adressée à l’ambassadeur de Chine auprès de l’ONU, Jun Zhang, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a réclamé la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, actuellement présidé par les Chinois.

Mais la convocation de ladite réunion ne revêt aucun caractère automatique. Selon le règlement de l’ONU, il revient en effet à l’un des quinze membres du Conseil de sécurité – cinq permanents et dix non permanents, dont trois États africains – d’en demander la tenue. Celle-ci doit ensuite être validée, sur le plan procédural, par le pays assurant la présidence tournante du conseil, en l’occurrence la Chine en ce mois d’août.

Qui pour convoquer la réunion ?

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Soldats ivoiriens arrêtés au Mali : jusqu’où ira Assimi Goïta ?  

Contenus partenaires