Télécoms : comment lire le recentrage de MTN en Afrique
L’opérateur ne contrôle plus de filiales au Moyen-Orient. Une région qu’il a volontairement décidé de délaisser pour se concentrer sur le continent, qui lui offre davantage d’opportunités à long terme.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/09/07/jad20220907-eco-benin-mtn-01-1256x628.jpg)
MTN est bien déterminé à contester sa nouvelle imposition au Ghana. © Jacques Torregano pour JA
C’était l’opérateur numéro un du pays mais aussi le principal fardeau de son propriétaire. En août dernier, MTN a annoncé avoir reçu une offre de rachat de 35 millions de dollars pour sa filiale en Afghanistan et ses quelque 2,3 millions de clients. Si le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé, les discussions sont sur le point d’aboutir.
Après avoir cédé le Yémen, en novembre 2021, et confié sa filiale syrienne aux autorités locales la même année, la dernière opération de la marque jaune poussin confirme sa volonté de se retirer définitivement du Moyen-Orient, une région qui lui aura causé de nombreux soucis.
Travailler dans ces zones risquées lui vaut notamment d’être poursuivi à Washington pour violation de la loi antiterroriste américaine en Afghanistan. En décembre 2019, un collectif de soldats et de familles de soldats ont accusé l’opérateur d’avoir soutenu financièrement les talibans entre 2009 et 2017 afin de continuer d’opérer en sécurité. Le groupe d’origine sud-africaine a toujours nié ces allégations.
Réduire l’exposition aux risques
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »