ONU-Libye : dix choses à savoir sur Abdoulaye Bathily, nouvel envoyé spécial à Tripoli
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
DIX CHOSES À SAVOIR SUR – Abdoulaye Bathily est, enfin, entré en fonction, un an après le départ de son prédécesseur. Retour sur le parcours de ce diplomate chevronné qui aura la lourde tâche de convaincre le gouvernement d’union nationale installé à Tripoli et la faction dirigée par le maréchal Khalifa Haftar de revenir à la table des négociations.
1. Embûches
Sa nomination a été laborieuse. Abdoulaye Bathily a en effet été désigné par le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, dès le mois d’août, mais sa candidature a d’abord été rejetée par Tripoli. Le poste était vacant depuis la démission, en novembre 2021, de l’ancien envoyé spécial, le Slovaque Jan Kubiš. Le Conseil de sécurité avait lui-même refusé plusieurs noms par le passé.
En Libye, le Sénégalais sera chargé d’établir le dialogue entre les deux parties rivales afin d’ouvrir la voie à l’organisation d’élections, tout en composant avec les intérêts divergents des pays de la région et des autres États impliqués, dont la Russie.
2. Union africaine
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »