Affaire des militaires ivoiriens : le discret appel téléphonique de Ouattara à Guterres
Afin de maintenir la pression sur Bamako, le président ivoirien s’est tourné vers le secrétaire général des Nations unies. La suite des négociations, avec Jeune Afrique.
Alassane Ouattara et António Guterres, en février 2020 à Abidjan. © DIRCOM/PR CIV
Publié le 12 septembre 2022 Lecture : 2 minutes.
Depuis l’arrestation, à Bamako le 10 juillet, de 49 soldats ivoiriens pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », Alassane Ouattara (ADO) active tous ses réseaux pour tenter de trouver une issue à cette affaire. Ses efforts se concentrent désormais sur les 46 militaires encore détenus, après la libération de trois d’entre eux le 3 septembre.
C’est à ce sujet que le chef de l’État ivoirien s’est entretenu par téléphone le 7 septembre avec António Guterres, dont il est proche – un appel qui aurait dû avoir lieu le 8, mais que le secrétaire général des Nations unies a avancé en raison d’un déplacement au Pakistan. Et ADO a été très clair sur le sort de ses compatriotes.
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