Dix ans après, le récit exclusif de la chute de François Bozizé

Dix ans jour pour jour après la chute de François Bozizé, le 24 mars 2013, Jeune Afrique vous propose le récit de l’offensive éclair de la rébellion sur Bangui et la fuite éperdue du président centrafricain jusqu’au Cameroun.

François Bozizé, ici en janvier 2013, vit désormais au Tchad. © Ben Curtis/AP/SIPA

FRANCOIS-SOUDAN_2024 GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 24 mars 2023 Lecture : 11 minutes.

[Cet article a été initialement publié le 5 avril 2013]

En Centrafrique, l’Histoire ne se contente pas d’être répétitive jusqu’à la lie, elle vous revient à la figure tel un boomerang. Dix ans après, c’est dans la suite 930 de l’hôtel Hilton de Yaoundé, là où les autorités camerounaises avaient hébergé Ange-Félix Patassé après sa chute, que logeait depuis le 25 mars celui qui fut son tombeur.

Bozizé ne décolère pas

Joint au téléphone trois jours plus tard par Jeune Afrique, François Bozizé ne décolère pas contre le président tchadien, Idriss Déby Itno, qu’il accuse, exactement comme son prédécesseur, d’avoir instrumentalisé la rébellion qui l’a chassé du pouvoir. Et jure lui aussi qu’il ne compte pas en rester là : « La légalité constitutionnelle a été violée, on ne les laissera pas faire. » En attendant un hypothétique entretien avec Paul Biya et de se trouver un autre pays d’accueil, l’ancien maître de Bangui se veut prudent – réserve oblige – et surtout patient : l’exil, il le sait pour l’avoir déjà vécu, est une course de fond…

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires