Salimou, un général comorien encombrant

L’entourage du président comorien, Ikililou Dhoinine, se méfie du général Mohamed Amiri Salimou. Bien que celui-ci ait été pourtant blanchi dans l’affaire de l’assassinat du colonel Ayouba.

L’ancien chef d’état-major, Salimou Amiri, à Fomboni (île de Mohéli), en mars 2008. © AFP

L’ancien chef d’état-major, Salimou Amiri, à Fomboni (île de Mohéli), en mars 2008. © AFP

Publié le 20 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Que faire du général Mohamed Amiri Salimou ? Limogé de l’armée et placé en résidence (très) surveillée pendant plus de deux ans à la suite de l’assassinat du colonel Ayouba, en juin 2010, l’ancien chef d’état-major a été lavé de tout soupçon en novembre 2012. Depuis, il réclame sa réintégration dans l’armée. Problème : certains officiers redoutent que Salimou, premier Comorien diplômé de Saint-Cyr, la prestigieuse école militaire française, ne leur fasse de l’ombre. L’entourage du président Ikililou Dhoinine, qui se méfie de ce général très populaire, n’est également pas très enclin à le replacer au coeur du système. Le général a pourtant clairement fait savoir qu’il n’envisageait pas de reprendre la tête de l’état-major, et qu’il apprécierait de se voir confier une mission à caractère international.

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