Gabon – Rose Christiane Ossouka Raponda : « Je souhaite qu’Ali Bongo Ondimba soit candidat en 2023 »
Relance économique, protection sociale, égalité des chances, préparation des échéances de 2023… Rose Christiane Ossouka Raponda, la Première ministre gabonaise, répond aux questions de Jeune Afrique.
Gabon : présidentielle, législatives, locales… le compte à rebours est lancé
Pour les Gabonais, 2023 sera éminemment politique. Mais cette année électorale ne saurait occulter les grands enjeux économiques et sociaux. Paysage avant la bataille.
Ministre du Budget dans le gouvernement Ndong Sima (2012-2014), puis maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda est revenue au gouvernement en février 2019 pour prendre la tête du ministère de la Défense. Une montée en puissance confirmée, en juillet 2020, par sa nomination au poste de Premier ministre. Cette économiste de 59 ans, formée à l’Institut gabonais de l’Économie et des Finances, est réputée pour sa loyauté à toute épreuve, au point qu’Ali Bongo Ondimba pourrait lui confier la direction de sa campagne s’il se porte candidat à la présidentielle de 2023.
Jeune Afrique : Avez-vous le sentiment que le Gabon est un pays « bloqué » sur le plan politique, ainsi que le décrit l’opposition ?
Rose Christiane Ossouka Raponda : Non. Le seul blocage se trouve au sein d’une opposition sclérosée, qui peine à se renouveler et à incarner une alternative crédible. Au contraire, nous travaillons pour un Gabon qui connaît une phase de transition accélérée. Jamais autant de chantiers n’avaient été mis en œuvre en même temps.
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