National Bank of Egypt : les secrets de la réussite du discret numéro deux bancaire africain
Le financement de projets d’État et la détention d’une part substantielle de la dette souveraine ont permis à l’établissement bancaire égyptien de maintenir de bonnes performances au cours de la dernière décennie. Mais il risque de subir l’impact de la guerre russo-ukrainienne. Décryptage
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Les bureaux de la National Bank of Egypt, au Caire. © Shawn Baldwin/Bloomberg via Getty Images.
En Égypte, seules 16 banques ont le droit d’acheter des titres d’État en raison du système de « distributeurs principaux ». Chacune d’entre elles en détient donc une part en fonction de sa taille et de son poids. C’est ainsi que la National Bank of Egypt (NBE) se taille la part du lion. « En vertu de leur taille dans le secteur bancaire, la [NBE] et la Banque Misr [les deux plus grandes banques d’État égyptiennes] possèdent les plus grands portefeuilles d’obligations et de bons du Trésor égyptiens », explique à Jeune Afrique/The Africa Report l’économiste Hany Genena, ancien sous-gouverneur adjoint du département de la réforme du secteur bancaire à la Banque centrale d’Égypte (CBE).
>>> À lire sur The Africa Report – Egypt’s NBE: Africa’s second-largest bank hit by war challenges <<<
En parallèle à ce système, les banques d’État octroient en priorité leurs prêts au gouvernement. « Si vous regardez les données de la NBE en matière de prêts, vous constaterez que le gouvernement et les entreprises du secteur public ont été les principaux moteurs de la croissance au cours des dix dernières années », observe Hany Genena.
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