De Drake aux « Kassos », les Marocains fatigués d’être la cible de clichés éculés
Les stéréotypes sur le royaume ont la vie dure en Occident. À la grande colère des internautes marocains qui n’ont pas manqué de réagir, notamment à l’égard de la France.
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Le rapeur Drake à Long Beach, en Californie, le 30 octobre 2022. © Amy Sussman/Getty Images via AFP
Depuis la sortie, le 4 novembre, de son nouvel album, co-signé par le Britannique 21 Savage, le rappeur canadien Drake est sous le feu des critiques des internautes marocains. En cause, les paroles du morceau Jumbotron Shit Poppin, jugées insultantes envers les femmes du royaume chérifien. À raison, puisque la superstar nord-américaine évoque nommément les Marocaines avec une misogynie très assumée. « Thick Moroccan bitch, this is my fav’, I’ma go on and beat it », déclame-t-il dans ce morceau. Soit, littéralement, « une grosse salope marocaine, c’est ce que je préfère, je vais y aller et me la taper. »
De quoi scandaliser la Toile marocaine, qui appelle à signaler le rappeur avec le hashtag #BoycottDrake pour ses « propos insultants et dégradants sur la femme marocaine », et à « respecter » le royaume chérifien. « Je déteste Drake. Pourquoi contribuer à la sexualisation des femmes marocaines ? Laisse-nous tranquilles », s’indigne une internaute dans un Tweet, le 5 novembre.
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