Mali : que comprendre à l’annonce par Emmanuel Macron de la fin de l’opération Barkhane ?

Le président français a « officialisé », ce 9 novembre, la fin de l’opération Barkhane, trois mois après le départ des derniers soldats français du Mali. L’occasion de redéfinir la présence française au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Emmanuel Macron présente la nouvelle loi de programmation militaire (2024-2030) sur le porte-hélicoptères amphibie Dixmude amarré à la base de la Marine nationale de Toulon, le 9 novembre 2022. © ERIC GAILLARD / POOL / AFP

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Publié le 9 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

Le 15 août, le dernier soldat français quittait le territoire malien au terme de six mois de désengagement progressif. Une entreprise logistique sans précédent, pour les milliers de militaires français déployés au Mali.

Alors qu’ils étaient un peu plus de 5 000 au plus fort de du déploiement après le sommet de Pau en 2020, le président français Emmanuel Macron avait annoncé, dès 2021, son intention de réduire la voilure de ce qui était alors la plus grande opération extérieure de la France, visant une réduction de moitié des effectifs d’ici à 2023. Le désengagement total sera finalement annoncé en février 2022, précipité par la détérioration profonde des relations entre Paris et Bamako à la suite des deux coups d’État maliens d’août 2020 et de mai 2021.

Ce mercredi 9 novembre, à l’occasion d’un déplacement à Toulon et de la présentation de sa « revue nationale stratégique », Emmanuel Macron a « officialisé la fin de l’opération Barkhane ». Une annonce essentiellement cosmétique, trois mois après la fin du désengagement français du Mali. Mais qui a permis au président français d’évoquer l’avenir de l’aide militaire de Paris au Sahel.

« Changement de méthode »

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