Burkina : la colère très calculée du capitaine Traoré

Le président de la transition n’a pas hésité à tancer la classe politique, accusée d’être responsable de la dégradation sécuritaire. Des échanges publiés sur les réseaux sociaux qui font le buzz.

Le capitaine Ibrahim Traoré assiste à la cérémonie du 35e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara à Ouagadougou, le 15 octobre 2022. © OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Publié le 14 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dure moins de 10 minutes. L’air grave, le capitaine Ibrahim Traoré s’adresse aux hommes politiques et aux leaders des organisations de la société civile qu’il a rencontrés les 10 et 11 novembre derniers. Il y a là des visages bien connus des Burkinabè qui ont, pendant des années, participé à la gestion du pouvoir d’État.

L’air penaud

Clément Sawadogo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré), Zéphirin Diabré, vieux routier de la politique burkinabè à la tête de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao, Tahirou Barry du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) qui brigua un temps la magistrature suprême, ou encore Ablassé Ouédraogo, ex-ministre des Affaires étrangères, candidat à la présidentielle en 2015 et fondateur du parti Le Faso autrement… Les uns ont les bras croisés, les autres – calepin et stylo en main – écoutent l’air penaud.

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