Qu’avez-vous (encore) contre le franc CFA ?
La discipline imposée par la monnaie commune et son arrimage à une devise solide ont amorti les chocs qui ont ébranlé d’autres économies africaines. N’est-ce pas précisément son rôle ?
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Joël Té-Léssia Assoko
Joël Té-Léssia Assoko est journaliste spécialisé en économie et finance à Jeune Afrique.
Publié le 28 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.
Les autorités économiques et monétaires françaises auraient pu nous épargner l’incongru moment d’autosatisfaction enduré à la mi-novembre, à la sortie du dernier rapport économique et financier sur la coopération avec les zones monétaires africaines. « Imaginez si le Mali ou le Burkina Faso, en proie à des crises politiques et sécuritaires successives, avaient leur propre monnaie. Celles-ci s’effondreraient face aux devises internationales, avec comme conséquence la “dollarisation” des économies », ont-elles indiqué à Jeune Afrique.
Est-il sage de relancer le débat sur le franc CFA, alors que l’habituel chœur dénonçant la « servitude monétaire » semble dépassé par les événements ? Peut-être.
Interventions désespérées
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