Mali – ONU : quand les pays contributeurs de la Minusma tiraient la sonnette d’alarme

En août dernier, quinze pays avaient fait part aux Nations unies de leurs inquiétudes quant à leur présence au sein de la mission. Depuis, deux d’entre eux ont décidé de se retirer, et d’autres pourraient suivre…

Lors d’une patrouille de nuit de la Minusma à Tombouctou, en décembre 2021. © FLORENT VERGNES/AFP

Publié le 17 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

Les annonces de départ s’enchaînent. D’abord Londres et Abidjan, cette semaine, qui ont annoncé leur volonté de retirer progressivement et de manière anticipée leurs Casques bleus du Mali. Puis Berlin, qui pourrait mettre fin à son engagement « au plus tard » d’ici la fin de l’année 2023, selon l’Agence France Presse, et se réunira sur le sujet le 22 novembre. Selon les informations de Jeune Afrique, aucune décision n’a toutefois été prise pour le moment, et les discussions continuent.

Des retraits en cascade, motivés par la dégradation des relations avec le Mali et la multiplication des restrictions imposées par Bamako à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Dans un courrier en date du 16 août 2022, quinze pays contributeurs exprimaient déjà leurs inquiétudes quant à la poursuite de leur engagement. Ce document, que Jeune Afrique s’est procuré, est adressé à Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU, qui, fin juillet, avait rencontré le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

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