RDC : guerre des clans au sein du parti de Félix Tshisekedi
L’arrestation de Victor Wakwenda, qui présidait l’un des organes clés de l’UDPS, à la suite de ses attaques contre Augustin Kabuya, le secrétaire général, met une nouvelle fois en lumière les rivalités à l’œuvre au sein du parti. Lequel peine à se mettre en ordre de bataille à un an de l’élection présidentielle.
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L’UDPS, le parti du président Félix Tshisekedi (ici le 8 avril 2022), est en proie à de violentes divisions intestines. © Tchandrou Nitanga/AFP
Depuis que Jean-Marc Kabund-a-Kabund est passé soudainement de président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à prisonnier à Makala, les plus puissants responsables du parti présidentiel savent que la chute peut être douloureuse. Cette fois-ci, c’est Victor Wakwenda, jusque-là président de la Convention démocratique du parti (CDP), une sorte de parlement du parti, qui l’a appris à ses dépens.
Lundi 21 novembre, le septuagénaire a été arrêté et incarcéré durant 24 heures à la prison centrale de Kinshasa. Il lui est reproché la « propagation de faux bruits » pour avoir déclaré que « le pays [était] mal géré », selon des informations fournies par son avocat. Il a également été déchu de ses fonctions et exclu du parti par la commission de discipline de l’UDPS.
Attaque et riposte
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