Abdeslam Bouchouareb, champion des condamnations pour corruption en Algérie
Condamné à 100 ans de prison, celui qui était ministre de l’Industrie et des Mines sous Abdelaziz Bouteflika bat aujourd’hui tous les records. Portrait d’un ancien cacique devenu paria.
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L’ancien ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, en 2014 © FAROUK BATICHE/AFP
Devenir fugitif est un scénario qu’il n’avait certainement pas prévu quand il était aux premières loges du pouvoir. De toutes les figures de l’entourage de l’ancien chef de l’État Abdelaziz Bouteflika, l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb est de loin celui qui s’est vu infliger la sanction judiciaire la plus lourde : 100 ans de prison, au terme de cinq procès pour corruption. À chaque audience, il a écopé de 20 ans d’incarcération par contumace, assortis d’un mandat d’arrêt international, conséquence de sa fuite à l’étranger, en mai 2019, retenue comme circonstance aggravante.
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