Maroc-Algérie : la Turquie d’Erdogan se pose en médiatrice
La proximité entre Ankara et Alger n’est plus à démontrer. Mais les Turcs semblent également résolus à se rapprocher de Rabat. Grâce à ce jeu d’équilibriste, Erdogan pourrait-il apaiser les tensions entre les « pays frères » ?
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune lors de la cérémonie de bienvenue à Ankara, le 16 mai 2022. © ADEM ALTAN/AFP
Une seule fois, lors de la récente Coupe du monde de football, la télévision algérienne a évoqué à l’antenne la victoire des Lions de l’Atlas. Quelques heures plus tard, l’agence de presse nationale (APS) annonçait le limogeage du directeur général de la télévision publique, Chabane Lounakel. Le lien entre les deux événements n’est pas avéré. Pourtant, plusieurs médias et internautes marocains y ont vu la preuve ultime que les prouesses de l’équipe nationale sont volontairement passées sous silence en Algérie. L’antagonisme des « pays frères » aurait-il atteint un point de non retour ?
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