Corruption à Sonatrach : l’américain Honeywell reconnaît avoir versé des pots-de-vin
Le conglomérat industriel a reconnu le versement de dessous-de-table au Brésil et en Algérie. Le volet algérien concerne un contrat de 48 millions d’euros pour une raffinerie à Arzew.
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Le conglomérat Honeywell, basé aux États-Unis, est au cœur d’une affaire de corruption en Algérie. © Imaginechina/AFP
Le conglomérat industriel américain Honeywell a passé un accord avec les autorités américaines qui prévoit le versement de 160 millions de dollars (150,8 millions d’euros) pour mettre un terme à des poursuites liées à des accusations de corruption au Brésil et en Algérie, a annoncé lundi la Commission américaine des valeurs mobilières et des échanges (SEC). Selon cette instance, des employés de la filiale belge de Honeywell ont offert, en 2011, 75 000 dollars de pots-de-vin à un responsable du gouvernement algérien dans le cadre d’un contrat de sous-traitance pour la compagnie nationale pétrolière, la Sonatrach. L’identité de ce responsable n’a pas été révélée par la SEC, mais Honeywell a reconnu avoir violé le règlement de la SEC en matière de corruption, selon ce communiqué.
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