Les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali face aux juges
Après plus de cinq mois de détention, les militaires de Côte d’Ivoire seront jugés ce 29 décembre devant la cour d’assises de Bamako. Une journée décisive et à double-tranchant dans cette affaire qui empoisonne les relations entre les deux voisins ouest-africains.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/12/28/jad20221228-ass-civ-mali-proces-soldats-1256x628-1672240815.jpg)
Des soldats des forces spéciales ivoiriennes lors d’une entraînement au camp Loumbila de Jacqueville, en février 2022. © Sylvain Cherkaoui/AP/SIPA.
La journée s’annonce décisive pour les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet. Ce 29 décembre, tous comparaitront devant la cour d’assises de Bamako, dans le quartier de Banankabougou, confirme une source judiciaire malienne. L’instruction, confiée à un juge anti-terroriste, a été clôturée il y a environ deux mois, précise notre source. Selon nos informations, des avocats ivoiriens seront présents à leurs côtés.
Jusqu’à vingt ans de prison
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »