Au Burkina Faso, les dessous de l’arrestation du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana
Libéré il y a deux semaines, ce militaire influent a été interpellé ce 27 décembre. Déjà accusé d’avoir fomenté un coup d’État contre l’ex-chef de l’État Roch Marc Christian Kaboré, il est désormais suspecté d’avoir voulu renverser l’actuel président, Ibrahim Traoré. Explications.
Emmanuel Zoungrana n’aura donc eu que 13 jours de (relative) tranquillité. Moins de deux semaines après avoir obtenu sa libération provisoire, le célèbre lieutenant-colonel a été arrêté par des gendarmes à son domicile de Pabré, situé à quelques encablures de Ouagadougou, ce 27 décembre, à 10 h 52 précises, selon son avocat, maitre Paul Kéré.
La mobilisation de ses partisans, membres du Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ), a déclenché des tirs de gaz lacrymogène, mais n’a pas permis d’empêcher l’interpellation du militaire.
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