Avec le fonds du Canal de Suez, Sissi crée la polémique en Égypte
Un nouveau fonds gérant une partie des infrastructures du canal va pouvoir vendre certaines installations au secteur privé ou à des investisseurs étrangers. Une perte de souveraineté qui ne passe pas.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/01/02/jad20230102-mmo-egypte-fonds-canaldesuez-1256x628-1673014803.jpg)
Sur la rive du canal de Suez, à Ismailiya, dans le nord-est de l’Égypte, le 27 mai 2021. © Ahmad HASSAN/AFP
Depuis deux semaines, l’Égypte fait face à une vive polémique. Le Parlement a adopté, le 19 décembre 2022, un projet de loi visant à créer un fonds d’investissement pour le canal de Suez. Gérée directement par l’Autorité du canal de Suez, la structure devrait permettre, selon le gouvernement, d’augmenter la capacité de l’autorité à contribuer au « développement économique durable » du canal. Dans le détail, la loi prévoit le transfert de certains actifs – entreprises, stations, ports, arsenaux et territoires situés en bordure du canal – au fonds. Ils pourront dès lors être vendus ou loués.
sansBien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement
- « Marengo », le procès historique de la Mocro Maffia
- Au Sénégal, Ousmane Sonko s’est déjà mis l’Assemblée nationale à dos