En Algérie, Pierre Falcone au cœur de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest
Le nom du marchand d’armes français est revenu hanter le procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, au cours duquel le procureur a requis de lourdes peines contre d’anciens ministres. Quel rôle Falcone a-t-il joué au profit des Chinois ?
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Le marchand d’armes Pierre Falcone. © (AP Photo/Jacques Brinon)
Le procès de l’autoroute Est-Ouest, considéré comme l’un des plus gros scandales de l’ère de l’ancien président Bouteflika, s’est conclu lundi 9 janvier au tribunal d’Alger par des réquisitoires sévères contre les principaux prévenus.
Au terme de trois jours de débats, le procureur a requis 12 ans de prison contre l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, chargé de la réalisation de ce projet, qui a coûté officiellement 11,4 milliards de dollars (17,5 milliards, selon Mohamed Khelladi, ex-directeur des nouveaux programmes de l’Agence nationale des autoroutes).
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