Au Burkina Faso, « quatre mines fermées, c’est 30 milliards de F CFA de perdus »
Orpaillage, insécurité, mauvaise perception… Adama Soro, président de la Chambre des mines du pays, fait le point sur le secteur, important contributeur à l’économie burkinabè.
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Adama Soro, président de la Chambre des mines du Burkina Faso, à Ouagadougou, le 10 janvier 2023. © Leonard Bazie pour JA.
Pour le président du principal syndicat corporatiste minier du Burkina Faso, le secteur qui pèse 2 021 milliards de F CFA (3,09 milliards d’euros) de recettes d’exportations et jusqu’à 20 % des recettes fiscales de l’État fait grise mine. Également vice-président affaires publiques chargé du Burkina chez Endeavour, Adama Soro anticipe ainsi pour 2022 une baisse d’au moins 15 % de la production annuelle d’or, comparé aux 66,8 tonnes extraites en 2021 (en hausse de 7,6% par rapport à 2020). Entretien.
Jeune Afrique : Quelles sont les attentes du secteur minier dans le contexte de tensions avec les partenaires extérieurs, dont la France ?
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