Au Mali, l’imam Dicko, l’éternel opposant ?
Lors de son retour à Bamako, samedi 14 janvier, le prédicateur et ses fidèles ont été visés par des tirs de gaz lacrymogènes. Certains y voient le symptôme de la dégradation de ses relations avec la junte malienne.
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L’imam Mahmoud Dicko lors d’un rassemblement à Bamako, au Mali, le 28 novembre 2021. © FLORENT VERGNES / AFP
Le cortège de deux-roues progresse lentement le long de la route qui mène de l’aéroport au premier pont de Bamako. Ce 14 janvier, une foule de fidèles est venue escorter chez lui l’imam Mahmoud Dicko. De retour d’Arabie saoudite, il vient d’être fait membre permanent du bureau de la Ligue islamique mondiale. Les coups de klaxon se mêlent aux claquements des drapeaux maliens qui s’agitent en tout sens quand, une trentaine de minutes après son départ de l’aéroport, la procession voit s’abattre sur elle des fumerolles de gaz lacrymogènes.
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