États-Unis : Bill et Melinda Gates, de bons samaritains ?

Bill et Melinda Gates ont créé leur fondation en 2000. © AFP

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Publié le 21 juin 2012 Lecture : 1 minute.

États-Unis – Afrique : good morning Africa !
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États-Unis – Afrique : good morning Africa !

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Depuis qu’ils ont créé leur fondation, en 2000, Bill et Melinda Gates sillonnent l’Afrique. Au cours des derniers mois, le couple de Seattle, qui compte mettre 90 % de sa fortune (estimée en 2012 à 61 milliards de dollars, soit près de 49 milliards d’euros) à disposition de ses oeuvres caritatives, s’est rendu au Ghana, en Éthiopie, en Tanzanie, au Kenya et en Afrique du Sud. Sur les quelque 3 milliards de dollars distribués chaque année par leur structure, près de la moitié bénéficie au continent. Parmi ses projets emblématiques, le soutien à l’Alliance pour une révolution verte en Afrique ou la mise au point d’un vaccin contre la malaria.

Chacun des deux époux affiche ses priorités. Bill s’implique dans les questions de santé et d’agriculture, qu’il juge prioritaires. Le fondateur de Microsoft, qui a quitté la présidence du groupe voici quatre ans, met en avant une logique de résultat. Pour tout « investissement » dans un projet, il veut pouvoir mesurer le nombre de vies sauvées, le pouvoir d’achat généré ou les emplois créés.

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Parfois critiqués

Melinda, originaire du Texas, se concentre sur les projets destinés aux femmes, notamment ceux en faveur de la contraception. C’est en RDC qu’elle s’est rendu compte de leur nécessité, après avoir constaté de nombreuses inégalités entre les deux sexes. Moins scientifique que son mari, elle aime discuter sur le terrain avec les bénéficiaires de la fondation pour vérifier que ses actions répondent réellement aux besoins.

Reste que les époux sont parfois critiqués. Le fonds dépositaire de leur fortune, d’où proviennent les financements de leurs projets humanitaires, détient des parts dans des multinationales dont les actions sur le continent sont dénoncées par des ONG, comme la compagnie pétrolière Shell (pour sa pollution du delta du Niger) ou le géant agronomique Monsanto (pour son utilisation d’OGM). 

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