En Algérie, Giorgia Meloni débute sa « visite amicale »

Le Premier ministre algérien Aymen Benabderrahmane a accueilli la cheffe du gouvernement italien à l’aéroport d’Alger le 22 janvier. L’Algérie est le deuxième principal fournisseur de gaz de l’Italie.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni (à g.) et son homologue algérien Aymen Benabderrahmane (à dr.) à Algers, le 22 janvier 2023. © APP / NurPhoto / NurPhoto via AFP.

Publié le 23 janvier 2023 Lecture : 1 minute.

Elle est la dernière dirigeante européenne en date à se rendre en Algérie depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et plusieurs ministres sont arrivés le 22 janvier en Algérie pour une visite officielle. Au programme : des réunions avec des hauts responsables du premier exportateur gazier d’Afrique.

Le Premier ministre Aymen Benabderrahmane l’a accueillie à l’aéroport d’Alger pour le début de cette « visite de travail amicale », selon son bureau. Meloni doit rencontrer le président algérien Abdelmadjid Tebboune ce 23 janvier, selon l’agence de presse italienne Ansa.

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Méga-contrat

C’est dans le contexte des sanctions internationales contre Moscou et des réductions de l’approvisionnement en gaz russe ayant fait grimper les prix que Mario Draghi, le prédécesseur de Giorgia Meloni, a conclu en juillet une série d’accords avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Parmi ces accords, figurait un gros contrat de partage de production pétrolière et gazière d’un montant de quatre milliards de dollars entre l’Algérie et des entreprises du secteur énergétique, dont le géant italien ENI, avec l’objectif de réduire la dépendance de l’Italie des livraisons russes. Un responsable algérien avait dans la foulée déclaré que son pays allait également augmenter ses exportations de gaz vers l’Italie.

Dépendance au gaz russe

Avant l’invasion de l’Ukraine, l’Italie importait 95 % du gaz qu’elle consommait, dont environ 40 % provenaient de Russie. Pour réduire cette dépendance, Rome se tourne de plus en plus vers l’Algérie, historiquement son deuxième plus grand fournisseur.

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Présente en Algérie depuis 1981, ENI gère avec le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach le gazoduc TransMed qui relie le pays à l’Italie, via la Tunisie.

(avec AFP)

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