Paul Biya, la crise anglophone et la gaffe du Canada

En révélant la tenue de négociations secrètes avec des factions sécessionnistes camerounaises, Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne, s’est attiré les foudres de Yaoundé.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, et le président camerounais, Paul Biya. © Montage JA – Stephane Lemouton/Bestimage via Sipa – Andrei PUNGOVSCHI / AFP

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 25 janvier 2023 Lecture : 3 minutes.

Mélanie Joly a-t-elle parlé trop tôt et, surtout, trop vite ? Ces derniers jours, ses propos ont en tous cas été à l’origine d’un raidissement diplomatique entre Ottawa et Yaoundé.

L’affaire commence le 20 janvier, quand la ministre canadienne des Affaires étrangères affirme publiquement que son gouvernement a été mandaté pour jouer les facilitateurs dans le conflit qui ensanglante, depuis 2017, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, deux régions à majorité anglophone.

Yaoundé voit rouge

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires