Entre Ibrahim Traoré et Emmanuel Macron, chronique d’un divorce
Le 23 janvier, le Burkina Faso a exigé le retrait des forces spéciales françaises Sabre de son territoire, le dernier épisode d’un désamour envers la France au Sahel.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/01/27/jad20230127-ass-burkina-france-retrait-1256x628-1674844406.jpg)
Sur cette photo d’archive prise le 14 novembre 2019, des soldats de l’armée française patrouillent dans le village de Gorom Gorom à bord de véhicules blindés de transport de troupes lors de l’opération Barkhane dans le nord du Burkina Faso. © MICHELE CATTANI/AFP
Comme s’il ne voulait pas y croire totalement, Emmanuel Macron a demandé pendant plusieurs heures des « clarifications » au président Ibrahim Traoré, suite à la demande, le 23 janvier, du retrait des forces spéciales françaises Sabre du Burkina Faso. Il lui a fallu s’y résoudre : l’exigence de Ouagadougou était réelle. Le 24 janvier, la France a ainsi confirmé que la force Sabre, présente depuis 2009 à Kamboinsin, et qui compte environ 300 membres des forces spéciales, plierait bagage sous un mois.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »