L’Algérie amorce son come-back diplomatique
Après des années de retrait dû à la paralysie de son appareil diplomatique consécutive à la dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, Alger tente de faire son grand retour sur la scène internationale.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors de la cérémonie de clôture du 31e sommet de la Ligue arabe, à Alger, le 2 novembre 2022. © AFP
L’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune, trois ans après
À un peu plus de la mi-mandat du président algérien, l’heure est à un premier bilan. Pour le pouvoir, « l’Algérie nouvelle » est sur la bonne voie. Pour une partie de la population, le pays est muselé.
Si l’on admet que le poids d’un pays sur la scène internationale se mesure à l’aune du nombre de sommets politiques, visites officielles et grands rendez-vous sportifs qu’il héberge, le come-back de l’Algérie est plutôt réussi, après les années de retrait et de paralysie qui ont marqué les dernières années du règne du président Bouteflika.
On songe d’abord aux Jeux méditerranéens qui se sont déroulés à Oran en juin et juillet 2022. L’engouement populaire suscité par ces jeux, ainsi qu’une organisation presque parfaite ont contribué à redorer l’image de cette ville de l’ouest algérien, tout comme ils ont servi de vitrine à la diplomatie sportive.
