De nouveau attaqué, le Togo choisit de ne plus communiquer
Vendredi 10 février, une nouvelle attaque terroriste a fait 31 victimes dans le nord du pays. Le gouvernement peine à endiguer la menace jihadiste et choisit la stratégie de la discrétion.
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Des soldats togolais patrouillent à Dapaong, dans le nord du Togo, le 17 février 2020. © PIUS UTOMI EKPEI/AFP
Il fait nuit noire, aux environs de 2h du matin vendredi 10 février, quand les habitants de Tola et Gningou, deux villages de la préfecture de Kpendjal au nord du Togo, sont attaqués par des groupes armés djihadistes. Enlevées puis égorgées, les 31 victimes ont été retrouvées sans vie au lever du jour. Selon nos sources, une dizaine de terroristes ont été tués lors d’un ratissage des Forces armées togolaises (FAT) le lendemain matin non loin des lieux du crime.
Cette zone de la région des Savanes, enclavée à la frontière du Burkina Faso et du Ghana à plus de 600 kilomètres de Lomé, est depuis plusieurs mois ciblée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, lié à Al-Qaïda. Une attaque de plus, qui survient malgré la réponse sécuritaire des autorités togolaises, et que le gouvernement de Faure Gnassingbé a préféré ne pas rendre publique.
Baisse de moral
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