Le Cameroun, du potentiel agricole à la puissance industrielle

Entre la difficile conjoncture internationale, la transition amorcée vers le développement durable et l’évolution du commerce intracontinental dans le cadre de la Zlecaf, le Cameroun doit engager une transformation structurelle de son économie et s’efforcer de (re)devenir le grenier de la sous-région.

Séchage de poivre blanc à Njombe-Penja (Littoral), en janvier 2023. De renommée mondiale, cette épice d’exception a obtenu en 2013 l’une des premières Indications géographiques protégées (IGP) du continent. © Ke Pusuo/XINHUA-REA

Jacques Nyemb © DR
  • Jacques Jonathan Nyemb

    Avocat d’affaires camerounais, président du Think & Do Tank The Okwelians, membre du conseil d’administration du Gicam

Publié le 9 avril 2023 Lecture : 4 minutes.

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Le Cameroun dans l’expectative

Une classe politique qui peine à se renouveler, des affaires qui bouleversent la société tout entière, une croissance honorable mais en deçà de l’énorme potentiel du pays… À l’heure où Paul Biya amorce la seconde moitié de son septième septennat, peut-on encore attente un déclic ?

Sommaire

En réponse à la crise en Ukraine, des mesures ont été annoncées en urgence ces derniers mois afin de contenir la hausse des prix des céréales et de relancer la production de blé du Cameroun. Qui se souvient encore qu’il fut une époque, jusque dans les années 1980, où notre pays était l’un des plus importants producteurs de blé au sud du Sahara, avec une production pouvant atteindre des dizaines de milliers de tonnes par an, avec l’objectif d’atteindre 120 000 tonnes en 1985 ?

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