La course d’obstacles du Cameroun pour intégrer l’Opep du cacao
Son adhésion à l’alliance formée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour peser face aux traders et aux géants de l’industrie du chocolat a été annoncée pour le mois de mai. Quatrième producteur mondial de fèves, le Cameroun sera-t-il prêt à temps ?
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Mise en sac de fèves de cacao dans le village de Ntui, à 80 km au nord de Yaoundé (région du Centre), au Cameroun. © Ange Aboa/REUTERS
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Le Cameroun dans l’expectative
Une classe politique qui peine à se renouveler, des affaires qui bouleversent la société tout entière, une croissance honorable mais en deçà de l’énorme potentiel du pays… À l’heure où Paul Biya amorce la seconde moitié de son septième septennat, peut-on encore attente un déclic ?
Dans le courant du mois de mai, le Cameroun et le Nigeria doivent en principe intégrer « l’Opep du cacao », l’alliance formée en mars 2018 par la Côte d’Ivoire et le Ghana, les premier et deuxième fournisseurs mondiaux de fèves (soit 65 % de la production mondiale). Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao (CCC) ivoirien, s’est montré optimiste quant à l’adhésion de Yaoundé et d’Abuja, respectivement quatrième et cinquième producteurs mondiaux : elle permettra à l’alliance de contrôler au moins 75 % du marché mondial du cacao, et ainsi de peser davantage face aux traders et aux géants mondiaux de l’industrie du chocolat, afin notamment d’obtenir une meilleure rémunération des cacaoculteurs.
Engagement acquis de Yaoundé
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